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01/10/2014 – Budget 2015 : vers un accroissement des déficits public et de la sécurité sociale

Exit l’austérité tant prônée par François Hollande, l’exécutif assume désormais sa politique: petites économies, gel des hausses d’impôts mais accroissement des taxes et pérennisation d’un système structurellement déficitaire.

1 – LE CONTEXTE
2 – L’ARTICLE
3 – LA REACTION

LE CONTEXTE

Alors que le montant de la dette publique a franchi le palier symbolique des 2 000 milliards d’euros, le Gouvernement présente aujourd’hui ses prévisions et son budget pour 2015.

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L’ARTICLE

Morceaux choisis

Les discussions promettent d’être ardues. L’opération-vérité déjà menée par Bercy a surpris par son ampleur : loin de se réduire, le déficit public va grimper cette année (de 4,1 % à 4,4 % de PIB). Il refluerait très légèrement en 2015 (4,3 %), grâce à une reprise de la croissance qui tarde à se matérialiser . Comment cela va-t-il se traduire ? Le déficit de la Sécurité sociale ne baissera pas cette année, et peu en 2015, a déjà annoncé l’exécutif. Et du côté de l’Etat, le déficit budgétaire devrait, selon nos informations, se situer à 75,7 milliards l’an prochain , après un bond à 87 milliards attendu cette année, lié en partie au programme d’investissements d’avenir.

Autre problème, la France ne va pas tenir non plus ses objectifs de déficit structurel (hors effets de la conjoncture), un indicateur très regardé par la Commission. Après 2,5 % de PIB en 2013, le déficit structurel sera encore de 2,4 % cette année et de 2,2 % l’an prochain, tandis que l’équilibre n’est plus visé avant 2019. Le Haut Conseil des finances publiques, qui rend un avis très attendu aujourd’hui sur le budget, risque de ne pas apprécier… Dans ce contexte, Paris va devoir faire de gros efforts pour obtenir la mansuétude de ses partenaires européens. Depuis cet été, il met en avant les « circonstances exceptionnelles » liées à l’atonie de la croissance dans la zone euro et à la très faible inflation. « Le danger, c’est l’enlisement des économies européennes dans la stagnation. C’est-à-dire un scénario de fin de croissance », n’a pas hésité à dramatiser François Hollande.

Mais c’est sur le volet dépenses que l’exécutif est le plus attendu. Le gouvernement joue sa crédibilité sur le plan de 50 milliards d’économies pour 2015-2017, dont 21 milliards la première année. Bruxelles a déjà fait savoir qu’elle attendait « des mesures crédibles ». Les réformes du congé parental ou de la prime de naissance, présentées lundi dans le budget de la Sécu, font déjà polémique. Il n’y a « pas de plan d’économies qui soit indolore », a réagi hier François Hollande face aux critiques. Aujourd’hui, c’est sur le périmètre de l’Etat et de ses opérateurs (où 7,7 milliards d’économies sont attendues l’an prochain) que Bercy sera scruté. En attendant la loi sur les professions réglementées et le travail dominical…

A l’heure où la dette franchit les 2.000 milliards d’euros , la maîtrise des dépenses publiques est incontournable. Mais François Hollande n’arrivera pas à réduire leur poids autant qu’il le voulait. Compte tenu de l’atonie de la croissance et de l’inflation, elles représenteront encore 56,5 % du PIB cette année, puis 56,1 % en 2015. Le chef de l’Etat entendait diminuer ce ratio de 3 points d’ici à 2017.

La compétitivité avant la réduction du déficit. Pour François Hollande, le projet de loi de finances pour 2015, présenté ce matin en Conseil des ministres, assume un choix sans équivoque. « Ce serait une faute de réduire à marche forcée nos déficits dans ce contexte de faible croissance et de faible inflation », a argué le chef de l’Etat lors de sa récente conférence de presse . Oublié, l’objectif d’un déficit à 3 %. Celui-ci est repoussé en… 2017. Pour la troisième fois, la France va demander un nouveau délai à Bruxelles pour revenir dans les clous.

Source : Les Echos.
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LA RÉACTION de Jérémy Renchy

Visiblement le changement n’est toujours pas pour maintenant. A l’heure de faire face à ses responsabilités et réformer le pays dans le bon sens, le Gouvernement comme le Président de la République entérinent un système et une politique économique et sociale qu’ils ont largement critiqué étant dans l’opposition.

 

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