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07/11/2014 – Les patrons dans la rue en Décembre ?

Face au calvaire qui touche une majorité de chefs d’entreprise, et notamment les TPE / PME, Le MEDEF et la CGPME envisagent de se mobiliser.

1 – LE CONTEXTE
2 – L’ARTICLE
3 – LA RÉACTION

LE CONTEXTE

Donnons un seul chiffre pour exprimer la souffrance des “petits patrons” : tous les 2 jours, un patron de PME se suicide.

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L’ARTICLE

Morceaux choisis

Le vice-président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, va en effet mobiliser des chefs d’entreprise à partir du 1er décembre. « On va simplement manifester sous diverses formes. Il y aura des réunions, il y aura des témoignages, certains descendront peut-être dans la rue (pour dire) le ras-le-bol et la souffrance des patrons français », a-t-il déclaré vendredi sur BFM Business.
« Il y a un patron de PME qui se suicide tous les deux jours, les trésoreries sont à sec, les défaillances d’entreprises sont au plus (haut) et le gouvernement rajoute pratiquement chaque jour une petite taxe par là, une mesure de complexité par là, donc il y a un vrai ras-le-bol », a-t-il souligné au lendemain de l’intervention de François Hollande sur TF1. Le chef de l’Etat a notamment affirmé hier que la baisse des impôts était « engagée » et promis qu’aucun impôt supplémentaire ne serait créé d’ici la fin de son quinquennat. « Le discours d’hier soir n’est pas à la hauteur, il est loin de ce qu’il faut faire », a estimé Geoffroy Roux de Bézieux.

Hier, le Medef et la CGPME ont appelé François Hollande à entendre le Sénat qui a supprimé cette semaine le compte pénibilité instauré par la réforme des retraites, des dispositions inscrites dans la loi mais jugées « anxyogènes » par les deux organisations patronales. Les sénateurs ont en effet adopté mercredi le projet de loi relatif à la simplification de la vie des entreprises après y avoir inclus deux amendements qui abrogent le compte pénibilité et le droit d’information préalable des salariés lors d’une cession d’entreprise.

Le ministre de l’Economie, Emmanuel Macron, a exclu mercredi de revenir sur ces deux mesures mais a prôné une concertation pour rendre leur application « supportable » pour les entreprises. Pour la CGPME, le Sénat a montré « qu’il n’(était) pas trop tard pour éviter une erreur majeure » avec le compte pénibilité.

Source : Les Echos.
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LA RÉACTION de Jérémy Renchy

Les promesses de Monsieur Valls avaient rassurées le patronat. Dans les faits, la petite entreprise souffre de plus en plus. Et cette crise touche aussi bien les salariés que les patrons directement. Combien de dirigeants vivent avec l’équivalent d’un SMIC aujourd’hui ? Combien d’entreprise mettent la clef sous la porte ? Et souvent ces défaillances provoquent irrémédiablement des réactions en chaîne car la majorité des entreprises Françaises sont clientes ou fournisseurs d’une autre entreprise Française.

Le Gouvernement veut de la croissance ? “Libérons l’économie” propose Monsieur Macron. Alors baissons les charges sur les salaires et les taxes, donnons de l’air aux entrepreneurs, la croissance reprendra, le chômage reculera. Il faut réformer dans le bon sens, pas seulement dire qu’on va le faire.

 

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