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28/08/2014 – Quand Emmanuel Valls drague les patrons

Retour sur le discours du premier ministre Emmanuel Valls à l’université d’été du MEDEF.





1 – LE CONTEXTE
2 – L’ARTICLE
3 – LA REACTION

LE CONTEXTE

Suite à la formation du Gouvernement Valls II, le premier ministre tenait a réaffirmer ses ambitions en matière de politique économique. Il a donc profité de l’université d’été du MEDEF pour s’adresser au patronat.

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L’ARTICLE

Morceaux choisis

“Ils [ndlr : les patrons] n’ont pas été déçus. Manuel Valls leur a délivré un discours résolument pro-entreprises. “Il est d’usage d’opposer la gauche et le monde de l’entreprise, il faut sortir de ces postures”, a-t-il lancé d’emblée, pour ne plus dévier de son éloge aux entrepreneurs. “La France a besoin de vous”, “le retour de la croissance passera d’abord par les entreprises”, “ce sont les entreprises qui créent les emplois”, “il n’y a pas d’emplois sans employeurs”… Manuel Valls l’a répété de toutes les manières possibles et imaginables : la sortie du marasme passe par le redressement des entreprises. Il est donc “absurde de parler de cadeaux faits aux patrons” à propos des baisses de charges et d’impôts prévues par le pacte de responsabilité : “Ce n’est pas seulement une mesure favorable aux entreprises, c’est une mesure favorable à tous les salariés.” Les frondeurs sont prévenus : “Il y a un problème de coût du travail dans notre pays”, et les engagements de le réduire “seront mis en oeuvre parce que c’est nécessaire”.
Pour les convaincre, le Premier ministre s’engage une nouvelle fois à accélérer les réformes, notamment en relançant le secteur de la construction, en accroissant la concurrence, ou en allégeant certaines règles comme celles sur le travail du dimanche ou via la négociation à venir sur les seuils sociaux. Il promet aussi de mener sans faiblesse les cinquante milliards d’économies de dépenses publiques prévues de 2015 à 2017. Manuel Valls n’est visiblement pas venu pour annoncer de nouvelles mesures, mais plutôt pour restaurer la confiance qui manque, et pour rallumer le moteur de l’investissement.
En échange de sa politique, il demande aux patrons de profiter du pacte de responsabilité, que “ce soit pour améliorer [les] marges, investir, embaucher, former des apprentis […], baisser [les] prix, mais aussi rémunérer davantage [les] salariés”. Et les appelle à réduire le nombre de branches – 700 – pour favoriser les négociations avec les syndicats de salariés.
“L’année dernière, trois ministres avaient aussi dit qu’ils aimaient beaucoup l’entreprise, se souvient madame Amic, à la tête d’une entreprise individuelle de conseil aux entreprises. Depuis, il ne s’est rien passé.”
Le Premier ministre part cette fois avec un a priori plus favorable. “Quand on est chef d’entreprise, on a un cap et on s’y tient. En révoquant son gouvernement, Manuel Valls a pris une décision de patron”, estime Hervé Kermarrec. Il devra maintenant prouver qu’il a toujours une majorité pour appliquer sa politique. À Jouy-en-Josas, on était encore loin d’en être persuadé.”

Source : Le Point.
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LA RÉACTION de Jérémy Renchy

Si Valls a réussi son entrée en matière, en réaffirmant sa volonté de mettre l’entreprise au cœur de la reprise économique, les patrons attendent des actes.
Personnellement je reste perplexe, les “bonnes” intentions de Valls, doivent se traduire par des faits. Ces mesures, si elles voient le jour, seront-elles favorables aux TPE/PME et aux salariés ? On ne demande que cela. Malheureusement les rustines s’avèrent souvent insuffisantes pour colmater les brèches d’un système économique et social défaillant

 

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