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29/08/2014 – Entreprises en difficulté, n’attendez pas pour réagir.

Face aux difficultés rencontrées par son entreprise, le dirigeant à tendance à se renfermer sur lui même et prendre des décisions sans le recul nécessaire ce qui conduit généralement à aggraver la situation : erreurs de gestion caractérisées voire même actes frauduleux.





1 – LE CONTEXTE
2 – L’ARTICLE
3 – LA REACTION

LE CONTEXTE

Alors qu’est entrée en vigueur au 1er juillet 2014 l’ordonnance réformant les procédures collectives avec la création notamment d’une procédure accélérée de sauvegarde des entreprises, nous souhaitions en tant qu’expert-comptable attirer l’attention sur le fait que face à des difficultés (notamment de trésorerie), il ne faut pas attendre pour en parler et mener des actions pour redresser l’entreprise.

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L’ARTICLE

Morceaux choisis

“Commandes qui peinent à être signées, clients qui tardent à payer, fournisseurs qui vous harcèlent au téléphone pour être réglés… : un cercle infernal qui signe le quotidien d’une entreprise en difficulté. Le pire réflexe ? Attendre. Attendre de voir si la situation s’arrange, se dire que « le mois prochain, ça va repartir ». Car c’est le début de l’engrenage qui mène à la faillite.

C’est dans ce contexte qu’est entrée en vigueur le 1er juillet dernier l’ordonnance du 12 mars 2014 réformant le droit des procédures collectives et de prévention des difficultés. « Cette ordonnance ne révolutionne pas les choses, mais améliore l’existant, analyse Julien Tokarz. Avec notamment une nouvelle procédure, la sauvegarde accélérée. Elle permet, en 3 mois, de mettre en place une procédure de sauvegarde. C’est capital quand on sait qu’agir vite permet de clarifier la situation de l’entreprise, de redonner confiance à ses partenaires, etc. »

Le meilleur remède aux situations de crise, reste toutefois d’agir en amont. Et donc de détecter rapidement les signes de difficultés. « Grâce aux prévisionnels de trésorerie, à 3 mois, on peut déjà avoir une idée de la situation, explique Julien Tokarz. De même, la plupart des charges sociales sont trimestrielles, ce qui est un autre signal d’alerte si l’entreprise ne peut plus les régler. Ce qui est capital, c’est de ne pas attendre d’être en situation de cessation de paiement afin de laisser à l’entreprise la possibilité d’accéder à la conciliation. » Le chef d’entreprise a tout à gagner ici à agir rapidement avec son expert-comptable afin d’établir de nouveaux prévisionnels de trésorerie, de compte de résultat pour affiner la situation, et identifier les marges manœuvres (renégociation des prêts, des contrats fournisseurs, etc.)

Quand la situation est tendue, quels sont les outils à dispositions des chefs d’entreprise ? Une piste peu connue est de faire appel à la Commission des chefs de services financiers (CCSF) : via un interlocuteur unique, le dirigeant pourra demander l’étalement de l’ensemble de ses dettes fiscales et sociales sur 36 mois. De quoi lui donner un peu d’air. « Si cela ne suffit pas, il ne faut pas hésiter à aller voir la Médiation du crédit, via la Banque de France en région, conseille Julien Tokarz. Le médiateur pourra renégocier les échéances bancaires de l’entreprise. ». Si ces mesures ne suffisent pas à redresser la barre, l’entreprise passera par les procédures de prévention et de sauvegarde (mandat ad hoc, conciliation, etc.).

Si l’expert-comptable guide le chef d’entreprise dans ce genre de procédure, il est aussi un soutien psychologique, comme en témoigne Julien Tokarz : « La première réaction du chef d’entreprise est souvent de ne pas vouloir voir ces difficultés. On touche ici aux mêmes tenants psychologiques que pour une maladie grave : déni, déprime, reprise en main. Or, dans ces situations, chaque jour compte ! »D’où le rôle capital de ces tiers extérieurs pour soutenir les dirigeants de TPE, par nature assez isolés.”

Source : Les Echos.
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LA RÉACTION de Jérémy Renchy

Conciliation, Sauvegarde, Redressement Judiciaire, Liquidation Judiciaire …. des mots qui font peur aux dirigeants d’entreprises, mais également aux salariés, aux clients, aux fournisseurs … aux parties prenantes de l’entreprise dans son ensemble (partenaires, banquiers, actionnaires, etc.).
L’expert-comptable est le premier concerné, avec le dirigeant d’entreprise, pour redresser l’entreprise : revue de la stratégie, négociation des dettes, plan de trésorerie, etc.
Trop d’entreprises rencontrent aujourd’hui des difficultés, survenues par des fautes de gestion (développement trop rapide, investissements excessifs, sous capitalisation, etc.). Il est primordial d’en discuter avec votre expert-comptable qui saura vous conseiller pour assurer la survie voire le développement de votre société.

 

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