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03/09/2014 – L’absentéisme coûte de plus en plus cher

9 000 000 000 €, c’est le coût de l’absentéisme en 2013 dans le secteur privé.




1 – LE CONTEXTE
2 – L’ARTICLE
3 – LA REACTION

LE CONTEXTE

Malgré une baisse du taux d’absentéisme qui passe de 4.53% en 2012 à 4.26% en 2013 soit 15.6 jours, le coût explose : + 2 Milliards d’euros en 1 an. Explications.

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L’ARTICLE

Morceaux choisis

“C’est a priori une bonne nouvelle: le taux d’absentéisme des salariés du privé, qui avait flambé de 18 % en 2012, a reculé de 6 % en 2013. Les salariés du privé ont ainsi cumulé en moyenne 15,6 jours d’absence en 2013, contre 16,6 jours un an auparavant, révèle la sixième édition du baromètre de l’absentéisme du cabinet Alma Consulting Group, dont Le Figaro a eu connaissance. Résultat, le taux national d’absentéisme s’améliore, passant à 4,26 % (contre 4,53 % un an plus tôt).

Ces chiffres n’ont rien de réjouissants pour autant. D’une part, parce qu’en dépit de la baisse enregistrée, le nombre de ces absences pour maladie, accident de travail, problèmes de trajet et autres maladies professionnelles «reste à un niveau très élevé par rapport à l’historique», observe Yannick Jarlaud, directeur du département RH chez Alma Consulting, rappelant que le taux était à 3,84 % en 2011.

D’autre part, parce que cette légère baisse cache paradoxalement une explosion des coûts directs pour les entreprises privées, qui ont dépensé 8,83 milliards d’euros, contre 6,98 milliards en 2012. La raison est simple: les patrons ont plus souvent remplacé les salariés absents en 2013 que l’année précédente, ce qui a alourdi leurs charges de 1,7 %.

C’est le secteur des transports qui arrive en tête des mauvais élèves avec un taux d’absentéisme de 6,76 %, soit 24,7 jours d’absence en moyenne. «Un quart de l’absentéisme dans ce secteur est lié aux accidents du travail. Nous tirons la sonnette d’alarme, il y a un gros travail de prévention à faire», alerte Yannick Jarlaud. À l’inverse, le bâtiment (2,95 %) et l’industrie (3,43 %) ont les salariés les plus assidus, car ces secteurs «ont une politique de santé au travail plus mature et en tirent les fruits», poursuit-il.

En termes géographiques, les salariés sont plus souvent absents en Méditerranée (6,44 %) et en Rhône-Alpes (5,21 %), même si le Nord et l’Île-de-France affichent eux aussi un niveau très soutenu (4,7 %). Enfin, les ouvriers sont les plus absents (4,4 %), avec un taux de remplacement de 93 %, alors que les cadres affichent un taux d’absence très bas (2,14 %) et ne sont remplacés que dans 28 % des cas.

Pour la première fois cette année, Alma Consulting a interrogé DRH et salariés sur les solutions permettant de prévenir l’absentéisme. Résultat, tous vantent l’efficacité des crèches pour les enfants du personnel, les formations et la montée en compétence, ou encore le renforcement de la sécurisation des machines. En revanche, si les DRH misent (à 93 %) sur des échauffements/étirements à la prise de poste ou sur l’ergonomie des postes de travail pour réduire les absences, les salariés, eux, sont plus prosaïques et plébiscitent (à 89 %) l’incitation financière. Pourtant, «dans la réalité, le levier financier n’est pas durablement efficace», conclut Yannick Jarlaud. Selon lui, «l’absentéisme est l’indicateur d’un malaise social qui nécessite d’agir sur les causes profondes».

Source : Le Figaro.
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LA RÉACTION de Jérémy Renchy

Symbole, entre autres, du manque de motivation au travail, l’absentéisme est très dommageable pour les entreprises puisqu’il est facteur de désorganisation d’une part, et coûte cher d’autre part.

Le constat est clair : toutes les entreprises ne sont pas égales face à l’absentéisme et aux moyens pour le prévenir. Si les grandes entreprises peuvent se permettre de mettre en place des actions (crèches d’entreprise, salle de sport, mobilier adapté, temps de pause et étirements obligatoires), la donne est très différentes dans les TPE/PME. Ce sont pourtant elles qui sont les moins préparées à des absences soudaines, et pour qui celles-ci peuvent avoir des répercussions financières et en terme d’image très importantes (allongement des délais clients, baisse de la qualité, désorganisation des services).

La solution pourrait passer par une mise en commun de moyens dans des pôles d’entreprises : par exemple la création d’une crèche interentreprises, ou l’achat de mobilier et formation en masse. Ceci représente un coût certain, toutefois bien inférieur à celui de l’absentéisme. Mais devant la difficulté de mise en oeuvre d’une telle organisation, la plupart des entrepreneurs doivent s’en remettre à l’aléa des absences.

 

One Response

  1. Avatar Jeanne dit :

    L’absentéisme est un épineux problème dans le monde du travail mais différents motifs l’expliquent:
    la maladie, les accidents, les maladies professionnelles, les absences pour enfants malades, etc.
    Mais ces motifs majoritairement justifiés ne sont pas ou peu contrôlés par la sécurité sociale . On devrait “comme avant” EMBAUCHER des agents visiteurs ….les personnes souffrantes seraient arrêtées à juste titre et les autres retourneraient au travail .

    -le mal être au travail: on en demande de plus en plus aux personnes qui travaillent ….AU LIEU D’EMBAUCHER DU PERSONNEL.(moins de stress , travail plus agréable donc plus efficace et pas ou peu d’absentéisme).

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