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05/09/2014 – L’Europe et L’Euro à l’agonie … la BCE tente de réagir

Les difficultés économiques rencontrées par les pays européens conduisent inexorablement vers une implosion de la Zone Euro. Mario Draghi, président de la Banque Centrale Européenne (BCE) tire la sonnette d’alarme.



1 – LE CONTEXTE
2 – L’ARTICLE
3 – LA REACTION

LE CONTEXTE

Devant le risque d’implosion de la zone euro, composée de 18 membres (Allemagne, Autriche, Belgique, Chypre, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Irlande, Italie, Lettonie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Portugal, Slovaquie, Slovénie), le président tente d’alerter les chefs d’Etat.

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L’ARTICLE

Morceaux choisis

“Espérons que les gouvernants de l’Europe sauront entendre les deux messages délivrés hier par Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne. Car est en jeu la survie de la zone euro, et avec elle celle de l’Union européenne, ce rassemblement inédit de plus d’un demi-milliard d’hommes et de femmes bâti depuis plus de soixante ans.

Le premier message est simple. Après sept années de vaches maigres, l’économie de la zone euro va mal. Sa production stagne. Ses prix n’augmentent presque plus. Le mois dernier, les investisseurs ont pour la première fois indiqué dans leurs choix financiers qu’ils ne croyaient plus que l’inflation reviendrait à moyen terme à 2 %. Or ce chiffre de 2 % est l’objectif que s’est fixé la BCE depuis sa création pour respecter sa mission première impartie par les traités européens, le maintien de la stabilité des prix. La banque centrale va donc créer des centaines de milliards d’euros pour acheter des titres financiers et ainsi tenter de relancer la machine du crédit. Elle réduit son taux d’intérêt directeur à… 0,05 %. Et elle a d’autres armes en réserve. L’achat de titres publics, mais aussi des interventions sur certains marchés, voire la création de nouveaux marchés. Mais la politique monétaire touche à ses limites. Aussi imaginative soit-elle, elle ne peut relancer la croissance. La zone euro est tombée dans la trappe à liquidités, cet espace étrange identifié par Keynes où chacun préfère conserver de l’argent liquide plutôt que d’investir.

D’où le second message de Mario Draghi. Si la politique monétaire ne suffit pas, il faut employer d’autres instruments. Les réformes structurelles, bien sûr, traditionnellement prônées par les banquiers centraux. Et aussi le levier budgétaire. Le président de la BCE marche ici sur des oeufs. A la tête d’une instance indépendante où il a été nommé par les dirigeants des pays de la zone euro, il est mal placé pour donner des conseils politiques. Depuis son discours de Jackson Hole, le 22 août dernier, il s’aventure cependant sur ce terrain, au nom du respect de sa mission de banquier central. Il a cité le tri des dépenses publiques en fonction de leur efficacité, il a aussi évoqué les souplesses de la mécanique budgétaire de Bruxelles. Mais il n’a pas été jusqu’à l’essentiel, car il ne peut pas le dire : la relance budgétaire devrait d’abord passer par la solidarité entre pays de la zone euro. L’argent devrait aller des Etats riches vers les Etats pauvres, des régions dynamique vers les régions déprimées, comme c’est le cas aux Etats-Unis. Pas d’union monétaire soutenable sans union budgétaire. Sur un continent où grandit la tentation du repli sur soi, cela paraît une gageure. C’est pourtant la condition de la survie de l’euro.

Source : Les Echos.
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LA RÉACTION de Jérémy Renchy

Et si nous étions à la croisée des chemins ? L’Europe pour réussir doit avancer avec l’ensemble des pays qui la compose, de façon unie et sur un même pied d’égalité. Ça n’a jamais été le cas : fiscalité, droit du travail, politique économique et sociale … l’inégalité des pays face à la législation est flagrante. Comment dans ce contexte l’Europe peut-elle réussir ?

Face aux crises traversées par les pays européens, nous assistons à une la mise en place d’une forme de politique protectionniste. Quoi de plus normal quand les dissensions existantes entre les pays membres créent inévitablement des tensions. Vous rappelez vous de la métaphore du “plombier polonais” ? La peur de l’autre est à l’origine du repli sur soi-même des états membres de la zone euro. L’autre n’est pas Chinois, Turc ou Américain, il est Portugais, . Ainsi la zone euro ne fait pas “un” mais “dix-huit”. Dans ces conditions, comment éviter l’implosion du système ?

La politique monétariste menée actuellement (usage de la planche à billets, et baisse des taux d’intérêt) se profile comme un dernier recours avant des événements plus marquants.

 

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